mercredi 17 décembre 2008

BIENTÔT NOËL !

Cette année pour Noël, côté patchwork, je n'ai rien fait sinon des petits cadeaux que je vous montrerai une fois les fêtes passées ...
Ah si ! j'oubliais. Quelques cartes de voeux dont voici la photo.


Pour revoir mes quilts de Noël, cliquez ICI
Aujourd'hui, je vais vous montrer quelques décorations florales que j'ai réalisées par le passé à l'occasion des fêtes.

Tous les ans, je récupère des branches de sapin vert ou comme ici "floqué" auxquelles j'ajoute des boules et un ruban. Je rassemble le tout comme je peux avec du fil de fer de fleuriste et j'accroche la décoration sur ma porte d'entrée.



Cette année-là j'avais fait ce bouquet pyramidal monté sur grillage et mousse artificielle dans laquelle j'avais piqué du feuillage séché fait de fragon faux houx (ruscus aculeatus) tantôt blanc, tantôt doré, des graminées teintées rouge, des pommes de pin, des fausses pommes "malus", des boules dorées et du ruban rouge.


Au mur, j'accrochais une tresse de raphia sur laquelle j'avais piqué des fruits (des vrais comme les clémentines, et des faux comme mini citrons, pommes malus, etc), des pommes de pin, des petites boules dorées et du ruscus "floqué" blanc.

Les clémentines ont été mangées et remplacés par d'autres faux fruits. La décoration existe toujours. Je l'accroche tantôt au mur, ou tantôt je la pose sur une table en y ajoutant les quatre bougies de l'Avent.

Voici une autre décoration pour l'Avent, faite de roses fraîches et de thuya, piqués dans de la mousse artificielle.

Et voici une couronne pour accrocher soit au mur, soit à la porte d'entrée. Fausses oranges, fausses olives, fausses pommes accompagnent vraies "capsules" d'eucalyptus, vraies pommes pommes de pin, ruscus floqué, boules et rubans.

Pour la table, selon la couleur de la nappe, et le nombre de convives, je compose un grand centre de table dans les mêmes tons...


... ou un petit, pour un tête à tête.

Ici, un ananas peint en blanc et passé partiellement à la bombe dorée. A ne pas consommer après usage ! Mais au prix des ananas désormais, je ne le referai plus.

mercredi 10 décembre 2008

L'ILE MAURICE

Pour adoucir les rigueurs de notre hiver précoce, je vous invite au voyage. Cette année, je vous offre l’Île Maurice.


On ne va pas à Maurice seulement pour ses plages paradisiaques abritées sous les filaos bordant un lagon turquoise, véritable aquarium tropical bercé par les alizés. On s’y rend aussi à la découverte d’une culture haute en couleurs, ou plutôt une multiculture.
Ancienne « Isle de France », son histoire est très liée à celle de sa voisine l’Île Bourbon, devenue plus tard La Réunion. Terre d’aventures, mais aussi d’esclavage, le peuplement s’effectuera dès le début de la colonisation, par des déportations massives en provenance pour l’essentiel de Madagascar, du Mozambique et de l’Inde.
Au début du 19èmesiècle, la France conserve l’Ile Bourbon et abandonne «Mauritius » aux Anglais qui ne réussiront jamais à effacer un siècle de présence française : le code Napoléon, la langue créole et le catholicisme demeurent. Et si la langue officielle est l’Anglais, le Français est toujours enseigné, ainsi que le créole. Indiens et Chinois parlent aussi leur langue d’origine. Les religions sont très présentes sur l’île et semblent se côtoyer harmonieusement.

Quand on parle de la gentillesse des Mauriciens, ce n’est pas un vain mot. Mais ce sourire et cette affabilité sont souvent déroutants pour notre esprit d’occidental qui y pressent toujours un petit quelque chose de pas «catholique ». Il est vrai que s’ils ne « fonctionnent » pas comme nous, il faut les accepter tels qu’ils sont sans oublier que c’est nous qui sommes chez eux … Leur façon de « faire des affaires » fait partie de leur culture.

On trouve de tout sur ces marchés : des fruits, des légumes, des épices. Plus rarement de la viande. Le poisson lui, est le plus souvent vendu au retour des pêcheurs, directement sur la plage.
Mais il y a également des marchés réservés aux textiles de toutes sortes : saris, cachemires, pashminas, tuniques indiennes, t-shirts, polos et chemises de vraies fausses marques, côtoient souvenirs, chaussures, bijoux, parfums et montres, de contrefaçons également.

Pour finir cette visite, je vous ai réservé quelques patchworks, broderies, et ouvrages divers que l’on peut s’offrir à petit (et à grand) prix sur cette île parfumée.

A côté du grand patch rose, des nappes blanches brodées à Madagascar avec les mêmes motifs traditionnels que l’on retrouve sur le chemisier ci-dessous.




Un « crazy » façon mauricienne


Voyez ici le détail d’une pièce entièrement brodée.
On ne voit plus le tissu de fond.
Et dans des boutiques plus « chics »


Ces riches châles brodés à la main
(dommage on n’en voit pas ici les couleurs éclatantes)


Ce panneau mural brodé à la main également …

... et cet autre.

Et pour finir, ce panneau mural entièrement brodé de fil d’or et incrusté de pierres précieuses. Je serai bien incapable de vous en donner le prix (ceux-ci sont très rarement affichés et même dans les magasins chics, on peut marchander) Et puis, à partir du moment où je ne suis pas intéressée par un objet, je ne demande jamais ce qu’il coûte, sinon le vendeur ne me lâche plus ! D’autre part, même si c’est un très bel article, je ne vois pas ça chez moi … et je n’en ai sûrement pas les moyens.

mardi 25 novembre 2008

PARALLELES

J’ai visité un jour une très belle exposition dans la Vallée de Chevreuse près de Paris dont je n’ai malheureusement aucune photo.

C’était sur le thème des pavements de monuments italiens célèbres (à Rome, je crois).
Un club de patchwork local avait organisé une visite de ces monuments et chacune devait choisir un pavement qu’elle reproduirait avec les tissus appropriés.
Je trouve l'idée excellente !
Dans l’expo, il y avait une photo de chaque pavement avec le quilt correspondant. C’était superbe !
Ici, je ne vais pas vous montrer des copies. La démarche est inversée : j’ai déjà fait les quilts, et petit à petit, je trouve des « parallèles », au cours de voyages, parfois sur vos blogs …
Je vous les laisse découvrir.


LE CANCER

C’est le signe zodiacal de ma fille, Virginie. Je l’ai réalisé pour elle en 1995.
Il est fait en appliqué, sur un fond de piécé en courbes.
Le matelassage représente des cercles concentriques qui évoquent des ronds dans l’eau (le cancer est un signe d’eau).


LE CRABE
Ceci est une photo prise dans la Cité Interdite à Beijing en mai 2007.

GALAXIE

Mon premier "Watercolor" exécuté sur vliseline quadrillée au cours d’une initiation en 2004.
Matelassé de demi-ellipses partant du centre pour donner une impression d’expansion.
Ce n’est qu’après avoir vu le résultat que je l’ai baptisé « Galaxie ».

La Galaxie de François découverte sur son blog en 2008

(blog fermé depuis)



CARTE DE VŒUX POUR NOEL

Confectionnée avec la méthode de couture sur papier, je l’ai envoyé à une amie en 2005.




A XIAN

... Presque le même motif ! Photographie du sol d’un grand magasin de luxe à Xian en Chine, en mai 2007.
Mieux encore ...


Ce motif fait partie d’un quilt dont la photo m’a été envoyée en avril 2008 par Jocelyne, rencontrée à l’Expo de Vendargues. Pour revoir l'expo, cliquer ICI
Elle rentrait d’un voyage consacré à la Japan Quilt Expo de Tokyo de ce début d’année.
Pour revoir l’expo nippone : cliquer ICI

ETOILES
J’ai confectionné ce quilt en 1997 à l’occasion d’un apprentissage de montage à la machine.
L’étoile centrale ressemble à celle-ci photographiée en 2008 chez "Monsieur Bricolage" à Agde.




mardi 30 septembre 2008

USA 2008, ETAT DE WASHINGTON (AUTOUR DE SEATTLE)


Bordé par le Pacifique, à l’extrême Nord-Ouest des USA , frontière avec le Canada, cet état n’a de commun que le nom avec Washington, siège du gouvernement américain.
On penserait même que sa Capitale est Seattle, la plus connue et la plus grande ville de l’état, alors qu’en fait c’est Olympia, presqu’une bourgade à côté.
Dans les rues de la ville, le patchwork s’affiche …


Seattle est une très belle ville entourée d’eau au fond d’une sorte de fjord aux multiples îles où croisent les orques.
A sa porte, la nature dans toute sa splendeur et sa beauté sauvage : forêts pluviales aux arbres d’une taille impressionnante, côtes tourmentées, montagnes aux cascades généreuses.

Mais aussi dans toute sa dangerosité.
Un américain m’a dit :

« Vous en avez de la chance vous les Français. Vous ne connaissez pas les tremblements de terre, ni les tsunamis. Vous n’avez pas de volcans actifs pour vous menacer. Aucun ouragan pour engloutir vos villes cotières ni un millier de tornades chaque année pour ravager des régions entières … et vous avez du bon vin ! »

Le Mont Rainier, un monstre de 4400 mètres n'est qu'à 70 Km de la grande ville de Tacoma et à peine plus de Seattle. C’est l’un des plus dangereux de notre planète compte tenu du volume de ses glaciers et de sa proximité avec l’urbanisation. Inutile de dire qu’il est sous haute surveillance...
On se rappellera l’éruption du Mont St-Helens, tout près, en 1980. Il y en eu d’autres les années qui suivirent.
Au Centre d’Interprétation de ce lieu, j’ai photographié ce quilt fait des photos d’alors, imprimées sur tissus. Cela donne une bonne idée de ce qui s’est passé cette année-là. C’était au printemps, il était couvert de neige et de glace. Après son explosion, quand le cratère s’est effondré, c’est une coulée de boue qui a déferlé sur la vallée, engloutissant tout sur son passage et faisant de nombreuses victimes.



Nous ne saurions quitter cette région sans évoquer ses populations amérindiennes, leur culture et leur art.
Une quantité de réserves bordent la côte de la Péninsule d’Olympic : Makah, Ozettte, Quileute et autre Hoh perpétuent les traditions dont celle du totem aux animaux mythiques. On retrouve les mêmes motifs en Colombie Britannique du côté de Vancouver, pour qui connaît.


J’en ai trouvé les reproductions dans une boutique de quilts à Seattle.

Le totem
Les saumons. Les voyez-vous ?

D’autres poissons
Un « black bass », poisson d’eau douce … les pêcheurs s’y retrouveront


Et ces orques majestueux.
J’adore …
Intéressant aussi ce panneau mural au-dessus de la sculpture indienne.

Les petits ronds blancs sont faits de boutons de nacre.

Pour le voyage au complet, c'est ici : http://la-bricole-globe-trotter.blogspot.fr/2008/01/usa-nord-ouest-septembre-2008-jour-1.html Pensez à cliquer en bas de chaque page pour voir la suivante.

lundi 29 septembre 2008

USA 2008, ETAT DE WASHINGTON (PARC NATIONAL DE NORTH CASCADES)

Ce récent Parc National se situe au nord-est de Seattle. Une seule route, ouverte d’avril à mi-novembre, le traverse d’ouest en est sur très peu de kilomètres. Pour le découvrir plus à fond, il faudrait y consacrer plusieurs jours et emprunter ses multiples chemins de randonnée.
Bien qu’il appartienne à l’arc volcanique de la Chaîne des Cascades, je n’ai connaissance d’aucun volcan dans ce parc dont les montagnes ressembleraient plutôt à nos Alpes.

Plus loin, sur la même route à l’extérieur du parc, une surprise nous attendait : un village comme on rêve d’en voir lors d’un tel voyage, Winthrop avec ses allures western.
Pour qui connaît Jackson au sud du Parc National de Yellowstone (Wyoming), c’est un peu la même chose en moins touristique. Il est vrai que Cascades n’est pas Yellowstone !  
A la sortie du village, nous trouvions un motel pour la nuit, toujours dans le même style …avec un amour de chambre dont le lit était recouvert d’un quilt.



N’est-ce pas romantique tout ça ? La nuit s’avérait plus coûteuse que mon budget ne le prévoyait, mais c’était les vacances, il fallait bien rêver au moins une fois !
Mais très vite, le rêve est devenu cauchemar lorsque nous avons réalisé que ces habitations tout en bois ne permettaient aucune intimité et nous faisait partager celles des voisins … bruyants de surcroît !!!

dimanche 28 septembre 2008

USA 2008, MONTANA

Faisant toujours route vers l’est, nous traverserons très rapidement l’Idaho dans sa partie la plus étroite, coincée entre la Chaîne des Cascades et les Rocheuses, pour nous rendre au Montana.
Même si nous ne les reconnaissons pas toujours à leur prononciation par les autochtones, nous rencontrons des noms de ville bien français ou évocateurs de notre présence dans cette partie du globe : Grande Coulée, Cœur d’Alène (se prononce Kuordaline !) ou French Town. Il ne faut pas oublier que le territoire de la Louisiane d’à l’époque, celle de Louis XIV, s’étendait jusqu’à ces contrées perdues.

Pour rejoindre la réserve des Blackfeet (Pieds Noirs), il nous faudra traverser le Parc National Glacier, grandiose, où il avait neigé deux jours plus tôt.
Ce soir-là, nous dormions dans une ville de la réserve, administrée par les Indiens : Browning, de l'autre côté du parc.
Les tipis ne sont plus là que pour le folklore. Il y a longtemps que les Indiens sont sédentarisés. Ils vivent dans la réserve qui leur a été attribuée, dans des habitations comme les nôtres, élèvent du bétail et exploitent des casinos.
Ils renouent avec les traditions ancestrales et chaque année tiennent un pow-wow. Dans les temps anciens, il s'agissait d'un évènement religieux (chamanisme) ou de la célébration d'exploits guerriers. Aujourd'hui, ils sont devenus des manifestations festives auxquelles sont conviés les « Blancs ». C’est une occasion pour les Amérindiens de faire vivre leur héritage culturel et de se retrouver. Ils dansent au rythme des tambours revêtus de leurs plus beaux atours.

L'étoile de Bethléem est toujours très présente dans les quilts indiens.


Cette photo a été prise dans un « Trading Post » blackfeet où j’ai acheté des plumes d’aigle pour remplacer les plumes de poules, trop courtes, de ma Rencontre Navajo ; vous pouvez la revoir ici avant modifications :
La vendeuse (indienne) a bien dû se demander ce que j’allais en faire …


samedi 27 septembre 2008

USA 2008, IDAHO

Nous avons déjà parcouru près de 2.500 km vers l’est, il est temps de faire demi-tour. Exit Great Falls qui nous obligeait à un fameux détour sans pour autant voir la beauté de Niagara.
Nous faisons désormais route vers l’ouest. Nous retraversons l’Idaho, cette fois un peu plus au sud, entre Lolo Pass et Lewiston. A 1.700 mètres d’altitude, en haut du col se trouve la station des Rangers, une « log cabin » comme on voudrait bien habiter.



Surtout avec au mur un aussi beau quilt …

… dont voici quelques détails