lundi 7 juin 2010

RECYCLAGE


Par moment, j’ai l’impression de ne plus rien faire à part préparer mes voyages derrière mon pc et rédiger quelques articles pour ce blog.

Si, si je couds encore … mais j'avance lentement !

Puis comme toujours, j’ai plusieurs ouvrages en route que je ne montre qu’achevés. Et comme l’un d’eux n’est autre qu’un couvre-lit, vous n’êtes pas prêts de le voir !

Alors aujourd’hui, je vous montre les derniers nés. En fait, je devrai parler de « renaissance » puisqu’il s’agit d’un recyclage.

Vous rappelez-vous « NOTRE DAME DES FLEURS » ?


C’est ainsi que j’avais baptisé ce panneau-vitrail d’environ 110 x 80 cm confectionné pour enjoliver un vieux plexiglas granité, laid et rayé qui donnait de la clarté dans l’escalier de mon ancienne habitation en Vercors.
Voir :
http://la-bricole.blogspot.com/2008/06/autrans_8042.html


Quand nous avons déménagé, nos successeurs n’en n’ont pas voulu (les goûts et les couleurs …) je l’ai donc rapatrié dans ma nouvelle et très grande demeure, mais sa transparence n’était plus mise en valeur puisque j’ai dû le poser sur un mur.

Depuis, nous avons encore déménagé. Dans seulement 3 pièces, je ne savais plus qu’en faire, alors voici ce qu’il est devenu …


Fait d’une seule pièce, j’ai d’abord décousu (à la loupe) le petit biais entre chaque fleur. Un vrai jeu de patience quand on voit les petits points.


Et j’ai taillé 6 blocs, un pour chaque fleur. Pour les agrandir, j’ai coupé des bandes dans la doublure en tissu très transparent identique à celui du fond, et j’ai recomposé un vitrail tout autour de chaque bloc dans l’harmonie des couleurs de chacune des fleurs.
LE CROCUS (crocus vernus)


LE LIS MARTAGON (lilium martagon)


LA GENTIANE BLEUE (gentiana clusii)


LE SABOT DE VENUS (cypripedium calceolus)


LA TULIPE SYLVESTRE (tulipa sylvestris)


LA CAMPANULE (campanula persicifolia)


vendredi 4 juin 2010

UNE GROSSE "BRICOLE"

Dans ce blog, je vous montre ce que je « bricole » : patchwork, cuir, broderie, décoration florale, et autres « bidouillis », mais parfois je m’attaque à plus gros. C’est ce que j’ai décidé de vous montrer aujourd’hui.

Cela se passe dans la Région Parisienne. Nous habitions une villa dans un « lotissement ouvert » à l’américaine, avec très peu de terrain (parce que très cher dans le coin)

Ici, mon cher époux donne le premier coup de bêche, sous l’œil attentif de Frimousse, afin de creuser une tranchée destinée à contenir un drain qui assécherait le terrain particulièrement spongieux.

A peine la tranchée commencée qu’une idée géniale germe dans mon esprit fertile ! Maintenant qu’on y est, pourquoi ne construirions-nous pas un bassin ? Je me retrousse les manches et je m’y colle.
Je lui donne une forme de haricot, pourtant vu d’en haut, il ressemble plutôt à la Corse. Quand la pluie nous arrête. Le trou se remplit rapidement et garde l’eau. Normal c’est de l’argile qu’on charrie depuis des heures.

Mais je ne veux pas d’une mare à canards, je veux un vrai bassin … sauf que je n’ai toujours aucune idée de la façon de procéder !

Quelques jours plus tard, la construction d’un bassin n’avait (presque) plus de secret pour moi. Dans une jardinerie je fais l’acquisition d’un livre sur la spécialité, et me renseigne auprès des vendeurs.

Et voilà que je vide l’eau et me remets seule à l’ouvrage pendant que l’Homme est parti gagner quelques sous pour continuer les travaux.

Comme pour le patchwork, je commence l’ouvrage et ce n’est qu’en avançant que je découvre les difficultés, apporte quelques modifications à mes projets initiaux, et poursuit lentement mais sûrement. Ici, j’avais envie de construire des sortes de plages autour du bassin, mais il me fallait mettre tout ça à niveau alors que le sol ne l’était pas. Mon époux ne savait comment s’y prendre, mon voisin (ingénieur en informatique, pas en génie civil) non plus. Mais je restais confiante …

La nuit portant conseil, je savais déjà que j’aurai la solution au réveil le lendemain matin. Et il en fut ainsi.


Puis vint le moment de poser un feutre pour empêcher pierres et racines de percer la bâche posée dessus.
Après avoir posé les pierres tout autour du bassin pour cacher la bâche (les plus grosses pesaient 30 Kg !) j’ai attendu le week-end pour passer le flambeau à mon mari-bricoleur. Bien que fille d’électricien, j’ai toujours été fâchée avec tout ce qui touche au courant … surtout qu’avec l’eau ça ne fait pas bon ménage.

Le voici qui installe la pompe.


Il a ajouté un jet d’eau et des luminaires et moi du gravier et quelques plantes.

On attend quelques mois que l’équilibre de l’eau soit stable (évaporation du chlore entre autre) pour y adjoindre quelques plantes aquatiques.

Et me voici par une fraîche soirée de novembre, en train de faire trempette pour planter un nénuphar !


Mais l'été suivant, regardez le résultat …


Il y a même des poissons rouges !

J’ai remplacé le grillage par une bordure en bois pour faciliter l’entretien du gazon autour, et voilà MON bassin "vu d’avion" …


Je n’en ai malheureusement pas profité longtemps puisqu’on déménageait deux ans plus tard pour le Vercors, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire.