jeudi 4 novembre 2010

HALLOWEEN

Je me souviens, alors qu’en France on n’ignorait encore tout de cette fête, débarquant à Miami un 31 octobre 1982. Je fus accueillie au comptoir d’un loueur de voiture par une Piggy-la-Cochonne du Muppet Show. Quel choc !

Quelques heures plus tard, alors que je me rendais dans une banque, des employés « uniformisés » par leur patron en tenue blanche à larges bandes noires, un boulet au pied, trônaient à leur bureau… enfermés derrière des barreaux ! Là je pris l’image comme une gifle : travail = bagne ! 
Nous sommes en Amérique, pays de toutes les outrances !!! Cette fête fait partie de leur folklore, c’est bon, mais en France, NON !

Déjà gamine, j’avais horreur d’être déguisée pour Mardi-Gras. Et ma mère en rajoutant, m’exhibait en me traînant dans la rue. J’avais honte de me montrer dans ces tenues ridicules. Bas les masques !

Je déteste les fêtes en général et vous aurez compris, celle d’Halloween encore plus que les autres, c’est pourquoi j’ai attendu quelques jours pour vous montrer mes citrouilles.
Eh oui me direz-vous, alors pourquoi mettre à l’honneur le symbole de cette fête anglo-saxonne ? Parce que, outre le fait d’être une délicieuse cucurbitacée pour la soupe, elle est pour moi également un bel objet de décoration représentatif de la saison.

N’est-il pas beau, même américain, ce jardin décoré d’une charrette avec son chargement de citrouilles ? ou de citrouilles simplement posées dans la pelouse parmi les maïs ?



Appliquées sur un panneau, elles sont accrochées chez moi depuis le début de l’automne.

Son épouvantail me fait penser à cet autre qui a lui aussi une citrouille appliqué sur sa salopette.
Et quand je trouve une autre courge aux couleurs intéressantes, j’en fait une composition florale, avec des chrysanthèmes comme ici, une fleur de saison elle aussi.

Sans compter mon accroche-torchon.

Vous voyez que les citrouilles ne sont pas qu’Halloween !

mardi 19 octobre 2010

MA GARDE-ROBE EN PATCHWORK... ET AUTRE


J’ai toujours détesté perdre mon temps à essayer d’apprendre une nouvelle technique sans me lancer directement dans un grand ouvrage. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas en Bargello en m’exerçant sur une veste. Tout simple pour un Bargello, mais la technique reste la même…
Comme bénévoles au Comité d’Organisation de la Foulée Blanche, chaque année la Région Rhône Alpes nous habille pour l’occasion. Cette année-là nous portions tous cette polaire d’uniforme – pas très discrète - que nous pouvions conserver une fois l’événement terminé. Pour masquer le gros pavé publicitaire, je l’ai couvert d’un log cabin.

J’ai surpiqué les bandes blanches d’épaule avec du fil bleu marine et caché le logo sur le devant de la polaire par une poche de poitrine faite d’un seul bloc de log cabin excentré.

Ensuite, j’ai eu ma période gilets.

Celui-ci pour Noël...
Un petit air « country » pour celui-ci « customizé » à l’aide de boutons anciens et de boutons-abeilles...

et agrémenté de fleurs de tournesol en 3D.


Ce gilet aux couleurs de la Provence auquel j’ai ajouté une grosse fleur de tournesol en 3D également et une fausse pochette faite de broderie anglaise.


Sur cette vieille marinière, j’ai appliqué un bateau et cousu quelques petits rubans.

Et un motif sur des mules noires un peu strictes. J’aurai juste dû penser à inverser le motif… Les prochains seront mieux, promis !



Grâce à Nadine, une généreuse blogueuse qui vous propose quantité de tutos sympathiques à réaliser, je me suis mise à la confection de cette jolie tunique asymétrique, à l'occasion d'un S.A.L.* qu'elle organisait :
http://www.mespetitesmainspleinesdedoigts.fr/blog/tutoriels-vetements-femme/s-a-l-tunique-asymetrique-etape-1.html
J'ai choisi un restant de tissu d'ameublement avec des parementures intérieures dans une couleur assortie.
*à l'origine pour les brodeuses le terme anglais "stiche along" désignait une session pendant laquelle des personnes réalisent le même modèle en même temps, ce qui est des plus motivant. 



vendredi 17 septembre 2010

QUILTS IN ALASKA

Je rentre d’un voyage en Alaska. 

Pour un état grand comme 3 fois la France on compte seulement 684.000 habitants concentrés dans les rares villes à proximité des quelques grands axes, tout aussi rares.
Voici une cabane en rondins (Log Cabin) comme on en voit tant ici. C'est celle de l'Office de Tourisme de Anchorage.

Le reste du territoire est occupé par la nature magnifique et généreuse qui nous offre parfois de belles rencontres. Elans, baleines, ours.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous sur mon autre blog
http://la-bricole-globe-trotter.blogspot.com/2010_08_01_archive.html

Pas plus de 3° le matin, 12 à 15° l’après-midi, au mois d’août, 23° les jours de soleil (rare !) je n’étais donc pas là-bas pour bronzer.

Dans le bâtiment d’accueil des visiteurs du Parc du Denali, j’ai photographié ce quilt qui représente le sommet le plus élevé d’Amérique du Nord, le Mt McKinley et toute la chaîne du Denali.

Sur la route en bordure du parc, le temps de se restaurer, rendre visite à quelques boutiques de souvenirs et ce magasin de décoration qui vendait quelques quilts et tissus.





En route pour Homer...

perdu au milieu de nulle part, un ours sculpté dans un tronc d’arbre nous invite pour un arrêt dans cet autre magasin où je ne résiste pas au plaisir de me laisser aller à quelques folies.







Au sud d'Anchorage, nous nous arrêtons pour la seconde fois dans le même motel : BIRD RIDGE MOTEL.

Ici tout est « home made » autrement dit fait maison :
La décoration des murs extérieurs sur lesquels sont joliment peintes des épilobes en épis, la fleur emblématique de l'Alaska.

"Home made" aussi les muffins, le banana bread de notre "breakfast", et... les quilts qui ornent nos lits. Dans chaque chambre un couvre-lit différent. Dommage, je n'ai pu qu'entrevoir les autres à travers les stores vénitiens, mais on peut en voir encore deux sur le site du motel.





... et aussi les splendides rideaux de douche brodés au ruban de soie !



Skagway. C’est la porte d’entrée des chercheurs d’or du Klondike. Ici plane encore ici un parfum de ce temps là.


Mon mari qui sait que je suis toujours à l’affût de magasins de patchwork, et de photos à vous montrer, à l’œil bien aiguisé et c’est lui qui repèrera celui-ci.

Des quilts dans la vitrine…


Et à l’intérieur, des merveilles...



... que nous sommes venus nombreux à admirer !











Contrairement à Hawaii qui a son propre style, ici rien de tout ça mais on sent bien l’influence de la nature omni présente dans chacun de ces quilts.

J’ajoute ces deux photos de poupées esquimaux de toute beauté.


Je ne m’attendais pas à trouver autant de magasins de patchwork ici. Je n’avais même pas cherché les adresses avant de venir convaincue de n’en pas trouver sur ma route, alors la surprise était belle.

Pour qu’il y en ait autant pour si peu d’habitants, j’en déduis que les hivers étant très rigoureux et particulièrement longs (il commence souvent à neiger dès la fin août et jusqu’en juin suivant) c’est le loisir idéal pour les Alaskanes.

De retour à Seattle où nous redevions prendre l'avion pour Paris, nous nous sommes arrêtés pour une photo du panorama sur les hauteurs de la ville. Kerry Parc, L'endroit est romantique à souhait et on y célébrait justement un mariage.



Une table avait été dressée pour un cocktail en plein air. J'ai remarqué en bout de buffet (dans l’angle à droite)... un quilt !