Depuis
mes tout débuts en patchwork, je collecte les échantillons. Cette discipline
étant encore assez méconnue en France dans les années 80, les magasins les
offraient pour faire la promotion de leurs tissus. C’est de moins en moins le
cas malheureusement, mais je me suis constituée un très gros stock.
J’exclus
tout d’abord tous les unis. Je mets les autres dans de l’eau très chaude pour
leur permettre de perdre leur apprêt, de rétrécir et éventuellement de dégorger
(ça n’arrive quasiment jamais avec les tissus américains imprimés)
Ensuite
je les repasse un à un. Ce n’est qu’après cette phase de préparation que je les
découpe à l’aide d’un gabarit de 3 x 3.
MES
« INDISPENSABLES » POUR LES
VACANCES !
Des
centaines d’échantillons retaillés, rangés par couleur dans deux petites
boîtes. Du fil, une aiguille, un dé et des ciseaux.
Le
tout dans une trousse de 20 cm
x 10 cm.
Rien
d’autre ! Je voyage toujours « léger ».
Je
ne les emporte que pour des séjours en France (cure, repos en famille ou chez
des amis). Jamais à l’étranger parce que gérer le circuit que j’ai organisé
moi-même m’occupe suffisamment ! Sans compter que ciseaux et aiguilles
sont proscrits à bord des avions, sauf en soute.
Mes
petites boîtes ne me suivront donc pas dans mon prochain voyage …
UN TRAVAIL DE FOURMI...
Et
voilà ce que je fais de mes échantillons : des quantités de
« nine-patch » que j’assemblerai … un jour ! Une fois cousu,
chaque patch fait 2 x 2, et chaque nine-patch 6 x 6.
Aucun
n’étant identique, les combinaisons sont multiples.
Assemblés cinq par cinq et ajoutés aux blocs de Trapunto réalisés par ma fille, voici le
dessus-de-lit que je viens d’achever pour elle.
Avec
d’autres, j’ai réalisé ces coussins.
Et
j’ai encore plein d’idées !